Jean LE TONNELIER de BRETEUIL : Family tree by fraternelle.org (wikifrat)

Jean de Breteuil, né le 15 novembre 1949 à Paris et mort le 25 juin 1972 à Tanger au Maroc, est un aristocrate et play-boy français qui, de la fin des années 1960 au début des années 1970, a écoulé des stupéfiants dans le milieu de l'industrie du spectacle. Sa vie est connue principalement à travers la biographie de Jim Morrison écrite par le journaliste américain Stephen Davis en 2011.

 1.1 - Origines

Membre de la famille Le Tonnelier de Breteuil, fils de Charles de Breteuil et de Madeleine Redier, sa troisième épouse dite Boule de Breteuil, Jean grandit à Marrakech au Maroc où il côtoie la jet set.

En 1960, à la mort de son père, il hérite du titre de comte et des biens de son père concentrés en Afrique française du Nord, en particulier au Maroc.

 1.2 - Études

Jean de Breteuil poursuit ses études secondaires, de 1961 à 1968, à l'École des Roches près de Verneuil-sur-Avre en Normandie, puis s'inscrit comme étudiant à l'université de Californie à Los Angeles.

 1.3 - Liaisons

Surnommé par les Américains le « junkie aristo », Jean de Breteuil dilapide une grande partie de son patrimoine et commence à vendre de l'héroïne à de grands groupes musicaux anglais et américains faisant étape à Paris. Il devient l'amant de Talitha Getty, actrice et mannequin de nationalité néerlandaise, morte dans des circonstances troubles en juillet 1971 et épouse de John Paul Getty Jr.

Breteuil fournit à des clients célèbres le haschisch et l'opium qu'il se procure par l'intermédiaire d'un chauffeur marocain employé par le consulat général de France à Los Angeles, lorsqu'il fait la connaissance de Pamela Courson et de son compagnon, le chanteur Jim Morrison. Il devient l'amant de celle-ci qui, souvent, adore se vanter prétentieusement d'avoir un petit ami « de la véritable royauté française ».

Le 4 octobre 1970, à Los Angeles, la chanteuse Janis Joplin meurt d'une overdose dans sa chambre d'hôtel après avoir consommé une héroïne pure fournie par Breteuil. Pris de panique, celui-ci quitte alors la ville pour rejoindre Paris, accompagné de Pamela Courson, laquelle a laissé un mot d'explication à Jim Morrison.

Vers Noël 1970, alors que les Doors terminent l'enregistrement en studio du disque L.A. Woman, Pamela Courson retourne à Los Angeles, pour persuader Jim Morrison de quitter le groupe et s'installer à Paris avec elle. Il accepte et emménage dans un appartement de la rive droite trouvé « grâce aux relations de Jean de Breteuil ».

Breteuil est alors proche du guitariste Keith Richards des Rolling Stones. Il l'approvisionne en drogue — on mentionne une héroïne thaïlandaise rose très pure transportée dans un poudrier de femme et surnommée cotton candy (barbe à papa) — quand le guitariste séjourne à la villa Nellcote qu'il loue sur la côte d'Azur ; Richards met à sa disposition sa maison de Londres. À l'occasion d'un de ses séjours dans la capitale britannique, Jean de Breteuil entame une liaison avec Marianne Faithfull.

En juin 1971, il voyage de Londres à Paris en compagnie de Marianne Faithfull et déloge Pamela Courson de son appartement parisien. Cette dernière va alors s'installer avec Jim Morrison dans un autre appartement au troisième étage du 17-19, rue Beautreillis dans le 4e arrondissement de Paris.

Selon le témoignage de Marianne Faithfull, compagne de Jean de Breteuil à l'époque, celui-ci a livré à Pamela Courson la dose d'héroïne trop forte ayant provoqué la mort de Jim Morrison. Après avoir eu un contact téléphonique avec Pamela Courson, selon Agnès Varda présente dans l'appartement, et s'être rendu au domicile du chanteur venant de mourir, il fait ses bagages et quitte la France le jour même pour se réfugier Villa Taylor, chez sa mère à Marrakech.

 1.4 - Mort

Près d'un an après la mort de Jim Morrison, Jean de Breteuil meurt aussi d'une overdose d'héroïne à Tanger au Maroc, âgé de 22 ans et est inhumé dans le caveau des marquis de Breteuil au cimetière de Choisel dans le département des Yvelines. Choisel est la commune où se trouve le château familial des Breteuil.

Le 3 juillet 1971, la rock star Jim Morrison mourait brusquement à Paris. Sortie d'un silence de plus de trente ans, son amie, la chanteuse Marianne Faithfull, a accusé Jean de Breteuil, un Français aristo, de lui avoir apporté de la drogue. "Marianne" a remonté le temps et retrouvé des proches des deux protagonistes. Enquête sur un trio tragique.

C'était il y a un an, dans les colonnes de Mojo, un mensuel musical renommé de Grande-Bretagne. A 67 ans, la rock star Marianne Faithfull s'offrait une promo mondiale pour son dernier album, en livrant son «scoop» sur la mort du chanteur icône des Doors, décédé le 3 juillet 1971, à Paris : «Je connais l'homme qui a tué Jim Morrison», affirmait-elle, en une du canard british. A 27 ans, le roi Lézard - comme s'était autobaptisé le poète rock - aurait donc été «tué» par le Français Jean de Breteuil, avec qui elle avait une aventure à l'époque. Un aristo junkie de 21 ans, que notre blonde chanteuse avait déjà arrangé à sa façon dans son autobiographie, le qualifiant de «type affreux, comme sorti de dessous une pierre. J'ai fini par me mettre avec lui... tout ça, c'était une question de drogue et de sexe.»...

C'est une confession troublante qui arrive à quelques semaines de la sortie du nouvel album de Marianne Faithfull, "Give my love to London". Dans une interview accordée au magazine Mojo, la chanteuse affirme savoir qui a tué Jim Morrison, des Doors.

Les années 70 ont probablement été les plus intéressantes d'un point de vue créatif mais la décennie a également décimé les rangs des stars de la musique d'alors. En juillet 1971, le corps de Jim Morrison, leader des Doors était retrouvé dans la baignoire de son appartement de la rue Beautrillis, dans le IVe arrondissement de Paris.

Si les causes de la mort sont demeurées inexpliquées jusqu'à maintenant, beaucoup supposent qu'il est mort d'un arrêt cardiaque dans sa baignoire. Pourtant, de nombreux témoins ont affirmé l'avoir croisé le soir de sa mort, dans un bar parisien.

 2.1 - Jean de Breteuil a vendu l'héroîne à Jim Morrison et a fui au Maroc

Une virée nocturne qui, selon les témoins, était destinée à venir s'approvisionner en héroïne auprès de deux hommes travaillant pour Jean de Breteuil, qui avait été le dealer de Brian Jones, Keith Richards et Janis Joplin, notamment et le petit ami de Marianne Faithfull. Une version aujourd'hui confirmée par la chanteuse.

Cette dernière vient d'affirmer dans le magazine Mojo que Jean de Breteuil avait fourni la drogue qui a tué Jim Morrison. "Il est allé voir Jim Morrison et l'a tué", déclare la chanteuse. "Je suis certaine qu'il s'agit d'un accident. Pauvre type. La came était-elle trop forte? Oui, certainement. Et il en est mort. Je ne sais rien de plus si ce n'est que tous les gens qui sont liés à la mort de Jim sont décédés. Sauf moi", affirme-t-elle.

Marianne Faithfull aurait d'ailleurs pu accompagner Jean de Breteuil lors de sa visite à Morrison mais elle affirme s'être ravisée au dernier moment : "Intuitivement, je savais que j'allais avoir des ennuis. Je me suis dit que j'allais prendre des barbituriques pour ne pas y aller". En 2011, Marianne Faithfull avait affirmé qu'au retour de Jean de Breteuil ce soir-là, ce dernier l'avait tabassée et hâtée de faire ses valises pour partir au Maroc où il ne risquait rien. Quelques semaines plus tard, à Tanger, c'est Jean de Breteuil qui était retrouvé mort.

Acte dréssé au Consulat Général de France à Tanger et Tétouan le 1er juillet 1972.

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